L'historique de la FFCQ et son évolution passionnante
La naissance de la Fédération des clubs de quilles en Suisse romande
En pays fribourgeois, comme dans plusieurs autres régions de Suisse, il existait déjà de nombreux jeux de quilles à « douves » avant d'arriver aux jeux à planches que l'on trouvait dans les cours de cafés. Au restaurant du Pont à Bulle, il y avait en plein air un jeu dit « à douves » qui était très fréquenté.
Dans les années 1930/35, une planche était installée au milieu de ce jeu et le nettoyage consistait en de l'huile de vidange et des seaux d'eau.
Quant au « renquillage », il s'agissait souvent d'un jeune qui remettait les quilles en place et était payé 20 centimes de l'heure. Le premier jeu de quilles installé à l'intérieur se trouvait au café du Tirage à Bulle vers 1920. Ensuite ce fut le café du Tivoli avec deux pistes, le café du Nord avec deux pistes, le café du Midi avec une piste, le café du Pont avec trois pistes, l'hôtel du Rallye avec deux pistes.
Le club Tivoli suivi du club Les Sept
Le premier club organisé, le « Tivoli », comptait 6 membres. Le deuxième club était le club « Les Sept » à l'hôtel de la Croix Blanche à Riaz. C'est avec ce club que les premiers pourparlers de fédération eurent lieu, avec l'aide d'un quilleur vaudois, Albert Bruhlmann. Il fallut attendre 1963 pour voir les choses avancer. À cette époque, de nombreux jeux de quilles étaient installés un peu partout.
Ça bouge enfin
Le 20 février 1964, une première séance fut convoquée au café du Pont à Bulle sur l'initiative des clubs " Les Sept " et " Les Pedzeurs ". Etaient présents pour le club " Les Sept" : Félix Dupasquier, Georges Ducrest, Charly Raymond, Marc Bise et Michel Monney. Pour " Les Pedzeurs " : Robert Droux, Charly Burgisser, René Pittet et André Gex.
Le premier comité de la Fédération
Election du premier comité de la FFCQ : Georges Ducrest, Président ; Félix Dupasquier, Vice-président; Charly Burgisser, Secrétaire-Caissier.
Les Pistards, Les Métiers et Le Verger : trois nouveaux clubs intègrent la FFCQ
Le 3 avril 1964, une assemblée des délégués se tint au café des Trois Trèfles à Bulle. On constate avec un certain enthousiasme la présence de trois nouveaux clubs. Pour la Gruyère, le club « Les Pistards » de Charmey est représenté par : Louis Saudan et Alfred Beaud ; Pour la Glâne, le club « Les Métiers » de Promasens, avec comme délégués Olivier Crausaz et Robert Jaquier ; et pour la Gruyère, le club « Le Verger » de Chapelle, avec comme délégué Robert Vaucher. Olivier Crausaz et Robert Jaquier ; ainsi que le club « Le Verger » de Chapelle avec comme délégué : Robert Vaucher. Les délégués acceptent le Bulletin vaudois comme journal officiel de la FFCQ.
Le partenariat entre Promasens, Chapelle et Saint-Martin : Une nouvelle ère pour les jeux automatiques
Promasens et Chapelle possédant des jeux en plein air, on décide de jouer pendant l'été, et en hiver dans les jeux intérieurs selon un calendrier à instaurer. On apprend aussi qu'à l'Hôtel du Lion d'Or à Saint-Martin, il existe depuis la dernière guerre, où l'on exploitait les mines de charbon, un local avec un asphalte et une planche dans un état désastreux et non automatique. Après une entrevue avec la famille Schrago, propriétaire de l'hôtel, il fut décidé de louer le local pour une période de 20 ans en raison des frais occasionnés. Avec l'appui financier d'André Gex, la décision est prise de poser deux jeux Schmidt automatiques avec deux planches ainsi que de rénover complètement le local et d'y installer un chauffage. Les clubs de Promasens et de Chapelle ayant décidé de jouer à St-Martin, le championnat fut grandement facilité. En 1970 prenait fin l'exploitation des jeux par leur vente au nouveau propriétaire.
Les clubs de pétanque propriétaires de leurs installations : un espoir pour l'avenir
À noter qu'à ce jour, sur les 12 clubs restants, les clubs des Amis de la Boule d’Ecublens, des Mousquetaires de Siviriez, du Cercle de Vuisternens-devant-Romont et des Bouleurs de Massonnens sont propriétaires de leurs installations. Nous pouvons donc espérer que ce sport, même s'il est en voie de disparition, nous réserve encore de belles années.